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Le Coordinateur Résident a.i du Système des Nations Unies en Guinée, M. Mohamed Hama Garba a remis à la ministre guinéenne du plan et du développement économique, le rapport sur l’état de la population mondiale 2019 ce mercredi 29 mai à Conakry. En présence des bénéficiaires, des partenaires techniques et financiers, des membres des représentations diplomatiques et consulaires, la ministre Kanny Diallo s’est engagé à promouvoir la vulgarisation de ce rapport partout dans le pays.

 

 

Le rapport de cette année est un document de 180 pages qui relate l’évolution de l’accès des femmes aux droits sexuels et reproductifs partout dans le monde. intitulé une tâche inachevée, la poursuite des droits er des choix pour tous, ce rapport un examen complet de la situation des femmes dans le monde. il fait état des avancées majeures. Ces progrès sont étayés par le parcours de six femmes issues de milieux différents. Six femmes, âgées de 10 ans en 1969, et de 35 ans l’année où s’est tenue la Conférence internationale sur la population et le développement. Des femmes qui partagent leurs réflexions sur le mariage, le travail et la liberté. De leurs vécus, le rapport démontre les progrès importants qui ont été accomplis.

 

De 1969 à nos jours, plus de femmes ont accès aux produits contraceptifs, plus de filles sont scolarisées et les femmes timidement commencent à faire des choix elles-mêmes en ce qui concerne leur santé sexuelle. Mais malgré ces avancées, le rapport indique également qu’il y a des gaps qui méritent l’attention de tous.

 

« En dépit des résultats tangibles obtenus, beaucoup d’efforts restent à fournir pour l’amélioration des conditions de vie des populations en vue de réduire les inégalités dans la santé sexuelle et reproductive, les disparités économiques et le respect des droits des adolescentes et des femmes », a déclaré Mme Kany Diallo, ministre du plan et de la coopération économique.

 

En effet, les pays ont pris de nombreux engagements en faveur des femmes.  Partout dans le monde, le ratio de mortalité devrait être inférieur à 100 décès pour cent mille naissances vivantes. En Guinée, ce ratio est à 550 décès pour cent milles naissances vivantes en 2016. L’espérance de vie devrait être à 65 ans partout dans le monde. La Guinée est à 59 ans à ce jour selon le troisième recensement général de la population. actuellement le taux de prévalence contraceptive est à 11% alors que le chiffre attendu en 2015 est de 15%. Il existe en Guinée et partout dans le monde, des femmes touchées par la guerre ou les catastrophes et sont privées de services liés à la contraception et à l’accouchement dans des conditions requises. Tous ces défis montrent qu’il y a encore du chemin à parcours.

« C’est pourquoi le thème de cette année est intitulé, une tâche inachevée » a souligné le Coordinateur Résident a.i du Système des Nations Unies en Guinée, M. Mohamed Hama Garba dans son allocution de circonstance.

M. Mohamed Hama Garba a exhorté l’état guinéen et tous les autres acteurs à agir. En effet, pour renverser la tendance actuelle, tous les acteurs qui interviennent sur les questions de développement doivent définir de nouvelles stratégies pour apporter des réponses aux engagements non tenus.

 « Cette rencontre m’offre l’occasion d’attirer l’attention des décideurs à tous les niveaux, du gouvernement, des élus locaux, la société civile, les acteurs étatiques sur la nécessité d’intégrer les questions de droits de la population, dans la planification, la mise en œuvre et l’évaluation de tout programme de développement dans un contexte économique » a – t – il déclaré avant de remettre officiellement le rapport au gouvernement guinéen.