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Un peu partout en Guinée, la pandémie de COVID-19 perdure et perturbe l’accès et l’utilisation des services de santé maternelle et de planification familiale par les femmes et filles en âge de procréer. En réponse à cette situation, UNFPA Guinée a mobilisé auprès de la Banque Mondiale 2 320 500 de dollar américain pour améliorer l’accès et l’utilisation des services de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile dans les régions de Kindia et Kankan à l’image du projet conjoint UNFPA – TAKEDA qui couvre la zone de Conakry depuis plusieurs mois.

La continuité des services de santé est l’un des principaux piliers du plan de contingence des Nations Unies en appui au gouvernement dans la lutte contre la COVID-19 en Guinée. Et UNFPA s’est positionné comme l’agence lead œuvrant pour garantir la continuité des services de santé reproductive, maternelle néonatale et infantile dans le pays durant l’épidémie. C’est dans ce cadre que le Fonds des Nations Unies pour la Population soutient le gouvernement pour le recrutement, la formation et déploiement dans les deux régions de 60 sages – femmes expérimentées, 83 agents de santé communautaire et 834 relais communautaires (RECO). Ces ressources humaines vont appuyer l’offre de service de santé de la reproduction de qualité dans les structures de santé et dans la communauté.

Ce sont en tout 1 697 614 personnes vivant dans 54 communes rurales des régions de Kankan et Kindia qui vont être touchées par cette initiative. Ces ressources humaines vont être formées et déployées pendant ce second trimestre de l’année 2021 et elles vont travailler jusqu’au mois de novembre.

 Pour les autorités locales, cette initiative constitue une réponse efficace aux besoins des femmes et filles en âge de procréer et contribuera à la prévention de la surmortalité maternelle et néonatale en lien avec l’épidémie de COVID-19. Selon le docteur Diène Fadima Kaba, Directrice de la Santé Familiale et de la Nutrition du Ministère de la Santé, « cette initiative est l’une des réponses phares à la continuité des services de santé maternelle dans les deux régions ».

En tant que partenaire en charge de la mise en œuvre de cette activité, « sauver la vie de la mère et l’enfant dans le contexte de COVID-19 est une nécessité pour maintenir la confiance entre la population et les structures de santé mais aussi une garantie réelle de l’accès des femmes aux droits et aux choix en lien avec leur santé reproductive » a déclaré le Docteur Mamadou Barry, point focal de ce projet au niveau de l’UNFPA.

Il faut noter que ces deux régions sont aussi durement touchées par la COVID-19. Cette situation a énormément fragilisé le système de santé local. La mise en œuvre des activités de cet appui de la Banque Mondiale va redonner un souffle nouveau au secteur de la santé dans les deux localités.